Les Communardes

À la lecture, Hélène Lanscotte
À la manivelle (orgue de barbarie) et au chant, Talou Calvet

60 minutes

LES COMMUNARDES

1871-2021

« Certains événements gardent un pouvoir d’agitation qui n’en finissent pas de relancer les passions », écrit Bernard Noël en préface du livre d’Edith Thomas,Les Pétroleuses. Plutôt qu’à une commémoration, avec cette lecture musicale, nous vous convions à une réanimation des mémoires, à une re-connaissance, à une remise sur pied d’égalité, bref à rencontrer les femmes combattantes de la Commune de Paris.

Car il est encore et toujours d’importance, même à 150 ans de distance, de « donner du présent au passé », donc de  rendre justice et mémoire aux Parisiennes, mais aussi aux provinciales, et pas seulement non plus aux célébrités telle Louise Michel, mais à toutes celles qui ont participé aux insurrections et en ont payé aussi le prix fort. Des résistantes qui furent fusillées ou déportées.

Et, en écho ou en dialogue, il fallait un instrument emblématique de la chanson des rues – parce que nombre d’airs ont été composés, repris, chantés pendant et après la Commune – un Orgue de Barbarie égrènera les notes de diverses musiques dont bien sûr du Temps des Cerises.

avec notamment des extraits de « Les Pétroleuses” Édith Thomas collection Bio, éd. L’Amourier 2020 et « Histoire des Femmes dans la Commune » Gérald Dittmar éd. Dittmann

dessin au pastel d’Isabelle Abiven